This morning, I almost left without my walking sticks. When I came back to grab them, I realized I hadn’t taken a picture of the refuge yet — so I did that too, of course!
There was no breakfast or coffee at the refuge, and it took me at least two hours to find something open. The temperatures were pretty low, and every time I stopped, it took a while to warm up and get back into a good walking rhythm.
I crossed Burgos from east to west — it’s a big city! I managed to replace the ear pods I lost two days ago, and Gisèle kindly gave me her microfiber towel since she wasn’t using it.
In Burgos, a random guy walking by with his groceries handed me a bottle of fruit juice — perfect timing, as my blood sugar was running low.
Once I arrived at the refuge, I took a quick nap. No laundry today — it’s actually laundry day, but I’m not sure how I’ll deal with it. Oh well… maybe my roommate will care, maybe not! I’ll get it done tomorrow.
Later, a Korean pilgrim I’d chatted with a few kilometers before Tardajos offered me a beer — it really lifted my spirits!
Ce matin, j’ai failli partir sans mes bâtons de marche. En revenant les récupérer, je me suis rendu compte que je n’avais pas encore pris de photo du refuge — alors je l’ai fait, évidemment !
Il n’y avait ni petit-déjeuner ni café au refuge, et il m’a fallu au moins deux heures pour trouver quelque chose d’ouvert. Il faisait assez froid, et à chaque pause, c’était dur de se réchauffer et de retrouver un bon rythme de marche.
J’ai traversé Burgos d’est en ouest — c’est une grande ville ! J’ai réussi à racheter des écouteurs que j’avais perdus il y a deux jours, et Gisèle m’a gentiment donné sa serviette microfibre qu’elle n’utilise pas.
À Burgos, un homme qui marchait avec ses courses m’a tendu une bouteille de jus de fruits sans rien dire — ça tombait parfaitement bien, mon taux de sucre était en train de baisser.
Une fois arrivé au refuge, j’ai fait une petite sieste. Pas de lessive aujourd’hui — normalement c’est le jour où je lave mes affaires, mais je ne sais pas encore comment je vais gérer ça. Tant pis… Peut-être que ça dérangera mon colocataire, ou peut-être pas ! Je m’en occuperai demain.
Plus tard, un pèlerin coréen avec qui j’avais un peu discuté à quelques kilomètres de Tardajos m’a offert une bière — ça m’a vraiment remonté le moral !































































































































































































































